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Aide

SEN/801
Développer l'emploi au Sénégal : Renforcement de la compétitivité des entreprises et de l’employabilité dans les zones de départ

Information

Ce projet est clôturé depuis le 31.12.2022.

Pays
Sénégal
Bureau pays de LuxDev
Bureau Sénégal


Période d'exécution
Septembre 2016 - Décembre 2022
Durée totale
76 mois

Budget total
19 604 406 EUR
Répartition des contributions
  • Gouvernement luxembourgeois
    150 000 EUR
  • Union européenne
    19 054 406 EUR
  • Pays-Bas
    250 000 EUR
  • Lux
    150 000 EUR

Videos

  • Comment utiliser les masques réalisés par le centre de formation professionnelle de Tambacounda ?

    Dans le cadre du Programme « Développer l’Emploi au Sénégal », L’Union européenne, au travers de son partenaire de mise en oeuvre, LuxDev, participe à l’effort national de lutte contre la propagation du Covid-19, en appuyant la production locale, par les acteurs et partenaires, de masques de protection et de lave-mains à l’eau et au savon, dans les régions de Tambacounda et Ziguinchor. 4000 masques ont déjà été réalisés par le Centre de Formation professionnelle de Tambacounda et remis le 28 avril 2020 au Gouverneur de Tambacounda et au Préfet de Goudiry au bénéfice des populations.

  • SÉNÉGAL - Aïda Henriette KHALIL, plombier à Sédhiou

    Être une fille dans un métier réputé être un métier d’hommes et sortir Major de sa promotion, c’est le pari réussi par Aïda Henriette, jeune diplômée en plomberie sanitaire grâce à l’apprentissage d’un métier. Suivez le parcours professionnel de cette championne Tekki Fii qui est une véritable inspiration pour ceux qui n’osent pas encore se lancer.

    Tekki ci sama goxx ! Réussir dans ma région, c’est possible si j’apprends un métier.

  • SÉNÉGAL - Fatoumata SOUMARÉ, maçon à Bakel (région de Tambacounda)

    Jeune maman, basketteuse et maçon. On vous présente Fatoumata Soumaré qui vit à Bakel. Fatoumata est surtout une battante qui a trouvé sa voie et sa passion dans l’apprentissage du métier de maçon. Son prochain défi, c’est la création de son entreprise de bâtiment avec sa copine Saly ! C’est aussi une championne Tekki Fii. Inspirant, non ?

    Tekki ci sama goxx ! Réussir dans ma région, c’est possible si j’apprends un métier.

  • SÉNÉGAL - Malang FICKOU, agriculteur à Bagadadji (région de Séhiou)

    Il aura fallu l’échec de l’exil pour que Malang découvre que sa réussite se trouve tout près de lui. Écoutez comment grâce à un accompagnement personnalisé, de l’engagement et de l’effort, le succès est possible dans son terroir, auprès de sa famille. C’est l’ère des champions, Malang en est un !

    Tekki ci sama goxx ! Réussir dans ma région, c’est possible si j’apprends un métier.

  • SÉNÉGAL - Ibrahima SAGNA, transformateur de céréales locales à Vélingara (région de Kolda)

    Ibrahima SAGNA a monté sa boutique et son unité de transformation de céréales avec 500 francs CFA en poche et un CAP en transformation de céréales locales ! Lui, c’est Ibrahima Sagna, une mentalité de gagneur, un franc-parler et un humour attachants. Entre deux prises de taekwondo, il nous explique son parcours de champion Tekki Fii ! Fabuleux !

    Tekki ci sama goxx ! Réussir dans ma région, c’est possible si j’apprends un métier.

  • SÉNÉGAL - Comment réussir son insertion professionnelle grâce à la pépinière d’entreprise ?

    Le projet « Développement de l’emploi par la formation et insertion » (DEFI) a expérimenté le modèle des pépinières d’entreprises. Le principe : une entreprise agricole ou d’élevage accueille des diplômés de centres de formation professionnelle le temps d’un stage d’immersion pratique de six mois pour leur permettre de développer leur propre entreprise. Découvrez dans cette vidéo en quoi consiste une pépinière d’entreprise, comment l’intégrer en tant que jeune porteur d’affaires, et comment se déroule le stage.

  • SÉNÉGAL - Les pépinières d'entreprises, une réponse à l'auto-emploi des jeunes

    Entre 2018 et 2021, le projet « Développement de l’emploi par la formation et insertion » (DEFI) a mis en place des pépinières d’entreprises dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage dans les cinq régions situées au sud du pays. Malgré les avancées notoires réalisées dans le domaine de la formation professionnelle et technique, les apprenants manquent encore de pratique en lien avec les opportunités économiques de leurs territoires. Innovant et efficace, le modèle des pépinières d’entreprises dans les chaînes de valeurs agricoles permet d’accompagner les jeunes apprenants sortis des établissements de formation et de promouvoir leur insertion.

  • SÉNÉGAL - Ismaila Kao, de migrant à entrepreneur

    Entre 2018 et 2021, le projet « Développement de l’emploi par la formation et insertion » (DEFI) a mis en place des pépinières d’entreprises dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage dans les cinq régions situées au sud du pays. Innovant et efficace, le modèle des pépinières d’entreprises dans les chaînes de valeurs agricoles permet d’accompagner les jeunes migrants sortis des établissements de formation et de promouvoir leur insertion.

Notes de capitalisation

Documentation

Évaluation intermédiaire

Évaluation finale

Le Fonds fiduciaire d'urgence de l'Union européenne pour la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière a financé un programme intitulé « Développer l'emploi au Sénégal : renforcer la compétitivité des entreprises et l'employabilité des jeunes dans les zones de départ » entre 2016 et 2022.

Dans ce cadre, LuxDev a mis en œuvre la composante sur l'accès équitable à la formation professionnelle (ACEFOP). Le projet ACEFOP / SEN/801 avait pour objectif de contribuer au développement d'une formation professionnelle et technique de qualité répondant aux besoins du développement économique et social et susceptible de garantir une insertion socioprofessionnelle réussie. Ainsi, le projet aspirait à contribuer à la réduction du nombre de jeunes souhaitant quitter leur pays, le Sénégal étant un important vivier de candidats à l'immigration clandestine vers l'Europe.

Dans un tel contexte, lier formation et accès à l'emploi est une réponse urgente à une jeunesse en détresse. La formation professionnelle est donc un moyen essentiel pour lutter contre l'exclusion, l'abandon scolaire et l'émigration des jeunes issus de milieux défavorisés, car elle apporte à ces jeunes des compétences et un métier, mais aussi des perspectives économiques (revenus) et sociales (rôle valorisé dans la société).

Le projet a fonctionné dans cinq régions (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda et Kédougou) du sud du Sénégal et s'est articulé autour de trois axes d'intervention :

  • le renforcement de l'offre de formation disponible ;
  • l'amélioration de la qualité de la formation ;
  • le développement des dispositifs d'intégration professionnelle.

Parmi les principaux résultats obtenus, on peut citer :

  • 3 centres de formation professionnelle construits ;
  • 6 unités mobiles de formation mises en circulation ;
  • 36 plans d'investissement dans des centres de formation professionnelle réalisés ;
  • 800 personnels scolaires et 400 maîtres d'apprentissage formés ;
  • 1 800 apprentis certifiés ;
  • plus de 6 000 jeunes soutenus dans l'emploi et/ou l'entreprenariat, dont 300 rapatriés (y compris le soutien à un incubateur et à des pépinières d'entreprises).

Ces résultats ont attiré l'attention de plusieurs pays partenaires du Sénégal, dont les Pays-Bas, la Suisse et le Luxembourg, qui ont souhaité contribuer à la finalisation de certaines activités stratégiques et essentielles du projet. Ainsi, avec les fonds restants du budget européen et les contributions additionnelles des Pays-Bas et du Luxembourg, ACEFOP, qui était prévu jusqu'en juin 2021, a été prolongé jusqu'en décembre 2022 grâce à une convergence de vues et des actions multi-bailleurs. Ces actions ont contribué :

  • au déploiement d'une offre de formation avec des entreprises et des institutions de formation professionnelle dans des secteurs porteurs ; et
  • à l'inscription et l'accompagnement de jeunes femmes et hommes dans des formations renforçant leur parcours d'insertion.

Dernières nouvelles

  • SENEGAL - Incubateur et Hackathon de l’Entrepreneuriat à Ziguinchor

    Publié le 22 Décembre 2020    Par Marie-Françoise NGOM BOISSY   FR

    Le cadre verdoyant et apaisant de l’incubateur Baziness Lands a accueilli le vendredi 18 décembre 2020 M. Dame DIOP, Ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion et Mme Irène MINGASSON, Ambassadrice de l’Union européenne, pour procéder à son inauguration et à la remise des prix du Hackathon de l’Entrepreneuriat.

     

    Stimuler les acteurs de l’écosystème territorial

    Baziness Lands est un incubateur pour le développement de la microentreprise et la promotion du développement territorial. Son objectif est de contribuer au renforcement de l’esprit et de la capacité d’entreprendre des populations de la Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou).


    Dévoilement de la plaque d’inauguration avec de gauche à droite : M. Bazan, Fondateur de Baziness Lands, Mme Irène Mingasson, Ambassadrice de l'UE au Sénégal et M. Dame Diop, ministre de l’Emploi du Sénégal  / © M.-F. Boissy, LuxDev

    En 2017, le projet « Accès équitable à la formation professionnelle – SEN801» (financé par l’Union européenne) l’a intégré dans ses dispositifs d’appui à l’insertion et à l’accompagnement des jeunes issus des établissements de formation professionnelle et technique et des Unités de Production Artisanale (UPA).

    C’est ainsi que 50 jeunes entrepreneurs de la zone sud sont enrôlés dans le dispositif de Baziness Lands pour bénéficier d’un accompagnement adéquat au développement de leurs entreprises.

    Pour permettre à l’incubateur Baziness Lands de prendre en charge correctement ce mandat, le projet ACEFOP a mis en œuvre un paquet d’activités allant du renforcement de capacités en coaching de l’équipe technique à l’équipement en matériel informatique en passant par des appuis à la promotion et à la visibilité de l’incubateur, en vue de faciliter l’accès des apprenants, souhaitant se lancer dans des parcours entrepreneuriaux, aux services d’accompagnement et de conseils.

    Primer la créativité de nos jeunes entrepreneurs


    Photo de famille avec les participants au Hackathon de l’entrepreneuriat. A l’extrême droite, Pape Alioune DIA, lauréat du 1er prix/ © M.-F. Boissy, LuxDev

    Dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat et des perspectives de réussite en Casamance, s’est tenu, du 02 au 04 décembre à Ziguinchor, un concours Hackathon. Il s’agit d’un concours créatif des jeunes entrepreneurs porteurs de projet et de solutions de visibilité et de marketing en vue du développement de leurs projets.

    Ce concours, à destination des jeunes entrepreneurs des régions de la Casamance, a consisté à mettre ensemble 10 jeunes porteurs de projet autour d’une réflexion intense sur leurs contraintes de mise en marché de leurs produits et services et la mobilisation de leur environnement immédiat dans la réalisation de leurs projets.

    A l’issue du concours, Pape Alioune DIA porteur du projet « Mii Haari », visant à développer des cartes électroniques pour une production agricole intelligente, se focalisant particulièrement sur l’optimisation de la ressource en eau, est arrivé en tête du « sprint créatif » de l’entrepreneuriat. Grâce à sa journée « Weddi guiss bokoussi » (preuve à l’appui), Pape Alioune compte accroitre sa visibilité à travers une série de visites et démonstrations sur un champ test d’une personne ressource qui témoignera des bons rendements obtenus grâce au projet.

    Les 2ème et 3ème place du podium sont occupées respectivement par deux brillantes jeunes femmes Samy Lucie Ndecky et Fatoumata Mbaye.

    De gauche à droite :  Stéphane Contini, M. Gadban, Mme Mingasson, M. le Ministre, Mme l’adjointe au Gouverneur, M. le Préfet de département, Mme Rama Diatta, Députée / © M.-F. Boissy, LuxDev

  • SÉNÉGAL - 4000 masques réalisés par le Centre de Formation professionnelle de Tambacounda

    Publié le 2 Mai 2020    Par Marie-Françoise BOISSY   FR

    Dans le cadre du Programme « Développer l’Emploi au Sénégal », L’Union européenne, au travers de son partenaire de mise en oeuvre, LuxDev, participe à l’effort national de lutte contre la propagation du Covid-19 en appuyant la production locale, par les acteurs et partenaires, de masques de protection et de lave-mains à l’eau et au savon, dans les régions de Tambacounda et Ziguinchor. 4000 masques ont déjà été réalisés par le Centre de Formation professionnelle de Tambacounda au bénéfice des populations et remis le 28 avril 2020 au Gouverneur de Tambacounda et au Préfet de Goudiry .


    Remis des masques au Gouverneur de Tambacounda

     

    Vidéo du Centre de Formation professionnelle de Tambacounda  sur l'utilisation des masques 

  • SENEGAL : Apprendre un métier, le premier pas vers la réussite

    Publié le 20 Septembre 2019    Par Marie-Françoise NGOM BOISSY   FR

    C’est une vaste campagne de promotion et d’information sur les opportunités offertes par la formation professionnelle et technique (FPT) qui se déroule actuellement dans les 5 régions Sud du Sénégal.

    10 animateurs de terrain et 10 radios locales sont mobilisés par le projet Acccès équitable à la formation professionnelle (ACEFOP), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par LuxDev, pour informer les populations : jeunes de 15 à 35 ans, parents, leaders d’opinions sur les opportunités d’apprentissage d’un métier comme tremplin, vers la réussite socio-professionnelle.

    Tagaat Fii, Tekki Fii (Se former ici, Réussir ici)

    Des causeries communautaires, des jeux-concours, des spots radios et des émissions thématiques en studio ou décentralisées ont comme seul leitmotiv « Taggat Fii, Tekki Fii » (se former et réussir ici en wolof). Les cinq centres académiques de l’orientation scolaire et professionnelle (CAOSP), les établissements de formation professionnelle et technique, les inspecteurs de spécialité et les partenaires opérationnels du Projet des régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda et Kédougou participent activement à la sensibilisation et à l’information des publics cibles.

    Près de 2000 personnes ont déjà été informées par le biais de la radio, des causeries et de la page Facebook du programme Tekki Fii durant le mois d’août. La campagne se poursuivra jusqu’en fin octobre 2019 pour une rentrée qui s’annonce très orientée formation professionnelle et technique !

    Emission_RTS_Tamba.pngTambacounda – Émission radio sur l’importance de se former. Invités : le CAOSP et le président des conducteurs de motos-taxis de Tamba

    Kedougou_Causerie_Centre_Conseil_Ado.jpgKédougou – Causerie avec les jeunes du Centre Conseil Adolescent

    Kolda_Jakartamen_Causerie.jpgKolda – Causerie avec une association des conducteurs de motos-taxis

    Ziguinchor_Causerie_ASC.jpgZiguinchor – Causerie avec une association sportive et culturelle

     

     

    MedinaYoroFoula_Dinguiraye_EmissionCauserie.jpgVillage de Dinguiraye (Région de Kolda) - Causerie communautaire 

  • SÉNÉGAL - Programme « Développer l'emploi au Sénégal » - Réception des six premières unités mobiles de formation des régions Sud du Sénégal

    Publié le 17 Mai 2019    Par Marie-Françoise NGOM BOISSY   FR

    ​C’est devant un parterre de journalistes que Mme Carmen MAGARINOS CASAL, Chargée d'affaires a.i. de la Délégation de l'Union européenne (UE) au Sénégal a officiellement remis à M. Dame DIOP, ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat (MEFPA), les clés des six unités mobiles de formation professionnelle ce mardi 14 mai 2019. Cinq fourgons équipés et un bus sont destinés aux régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda et Kédougou.

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    Trois filières ont été identifiées :

    • technologies de l’information et de la communication (TIC) ;
    • industrie ;
    • transformation agroalimentaire.

    Chacune des cinq régions sera ainsi dotée d’une Unités mobiles de formation (UMF). La région de Kolda aura aussi en charge la gestion du bus TIC dont l’utilisation sera interrégionale.

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    Le nouveau Ministre a chaleureusement remercié l’UE pour cet appui qui « contribuera à coup sûr à l’élargissement de l’accès à la formation professionnelle dans notre pays (…). Ces unités mobiles constituent une réponse innovante à la satisfaction de la demande d’accès à la formation ».

    M. Diop a particulièrement remercié LuxDev qui dit-il : « met en œuvre la composante formation professionnelle du programme Développer l’emploi au Sénégal. La Coopération luxembourgeoise, avec son agence LuxDev, est un partenaire privilégié du Sénégal en général et du ministère de la Formation professionnelle en particulier qu’elle accompagne avec des projets structurants (…) LuxDev mérite tout à fait la confiance de l’UE pour mettre en œuvre un tel programme ».

    Des unités mobiles pourquoi ? 

    Le dispositif des UMF a pour but d’améliorer l’accès à la formation professionnelle au bénéfice des personnes pénalisées par leur éloignement. L’objectif majeur visé est de garantir un accès plus équitable à la formation professionnelle aux personnes vivant dans des zones rurales à faible niveau de revenus, où les effectifs ne justifient pas la construction de centres de formation professionnelle, et où l’offre de formation existante ne couvre pas certains besoins des secteurs économiques.

     

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    Ces unités mobiles sont destinées à dispenser une formation courte et qualifiante aux jeunes, aux organisations communautaires ou aux actifs productifs. Il s’agit de dispositifs innovants reposant sur des véhicules, constitués de cabines-ateliers aménagées et dûment équipées, capables de se déplacer dans des zones difficiles d’accès et dans lesquelles il est incorporé l’ensemble du matériel pédagogique et de l’outillage nécessaires aux formations.

    Pour en savoir plus : 

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  • SÉNÉGAL - Ouverture des centres de formation sur leur milieu : Les jeunes aux commandes du dispositif

    Publié le 28 Avril 2019    Par Modou DIOME   FR

    Après leur participation remarquable à la caravane Tekki fii 2019 pour sensibiliser sur les opportunités économiques, de formation, et d’emploi des territoires, les établissements de formation Professionnelle et Technique et les Centres Académiques de l’Orientation Scolaire et Professionnelle (CAOSP) n’ont pas lâché du lest. C’est ainsi que les pilotes des journées portes ouvertes (JPO) et Journées régionales de l’orientation scolaire et professionnelle (JROSIP) ont respectivement été tenues à Kolda et Tambacounda en février 2019.

    Le centre de formation professionnelle de Kolda a organisé du 11 au 13 février 2019 ses JPO pilotes, une occasion de présenter l’offre de services, les filières et missions du centre (formation initiale, formation continue et d’appui à l’insertion) et un prétexte pour susciter des partenariats, lever les préjugés liés à certains métiers et inspirer les autres établissements venus observer le déroulement de l’événement.

    Les apprenants à l’œuvre

    Une innovation de taille à souligner pour cette édition, c’est le portage de l’activité par le Gouvernement scolaire et le Club SILC (Groupe d’épargne et de crédit) coachés par le responsable de la Cellule d’appui à l’insertion (CAI) qui ont permis de mobiliser les Associations de parents d’élèves (APE), les projets et programmes, les autorités académiques, territoriales et administratives. Des activités de Set setal, (nettoiement), au dépistage VIH en passant par les causeries sur la santé, le don de sang, la mise en place des stands et de la sonorisation, tout a été mis en œuvre par les apprenants. Ils ont réalisé les démonstrations et présenté aux visiteurs leurs savoir-faire dans les filières de la transformation des produits agroalimentaires, restauration, couture, coiffure, agri élevage.

    Le panel a été un autre point d’attention des journées portes ouvertes. Le thème a porté sur l’importance du partenariat dans l’insertion professionnelle et a été animé par les spécialistes de ces thématiques provenant de QualEmploi, du fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT), l'Office national de la formation professionnelle (ONFP) et de l'Accès équitable à la formation professionnelle (ACEFOP). Il a été illustré par des témoignages de jeunes qui ont décrit leur parcours et comment ils ont forgé leur réussite avant de prodiguer des conseils utiles à leurs pairs. Les centres de formation professionnelle qui étaient venus pour observer ont retenu comme bonnes pratiques :

    L’importance d’un bon choix des panélistes et des témoignages à succès qui doivent être le plus interactifs possibles, l’implication des collectivités territoriales et autorités administratives, la massification des journées par une campagne de sensibilisation devant déboucher au moins sur l’atteinte de l’objectif « un apprenant, un parent et un ami ».

    Le Centres académiques de l’orientation scolaire et professionnelle (CAOSP) de Tamba fait la part belle à la Formation professionnelle et technique (FPT)

    La Journée régionale de l’orientation scolaire et professionnelle organisée par le CAOSP de Tamba, s’est tenue le mercredi 13 février 2019 à la place de la Mairie. L’ouverture officielle et la visite des stands par les autorités administratives, académiques et territoriales ont été suivis de deux temps forts : D’une part les expositions des stands pris d’assaut par les élèves dès 9h du matin. Au menu, la présentation de produits et opportunités du secteur privé et public, de l’offre de formations, d’accompagnement en emploi et de financement. D’importantes stratégies et supports d’information et de communication ont étaient déployés par les acteurs pour fournir aux jeunes le maximum d’information : plaquettes, flyers, dépliants, banderoles, projections grands écrans, films, exposés et entretiens individuels, etc.

    D’autre part, des thématiques liées à la formation professionnelle et technique, à l’entrepreneuriat des jeunes ont été décortiqués de la façon la plus interactive possible par des spécialistes qui, lors des panels, ont apporté des éclairages sur les différents sujets pour une meilleure information/orientation/insertion des jeunes. La présentation de modèles de succès pour susciter des vocations entrepreneuriales et montrer preuve à l’appui qu’il est possible de vivre et réussir dans les terroirs. Faits marquants de cette journée, la forte appropriation de l’activité par les gouvernements scolaires des élèves et apprenants ainsi que la participation engagée des collectivités territoriales. S’ouvre maintenant comme perspective, la décentralisation des futures journées régionales de l’orientation scolaire et professionnelle vers d’autres départements et l’expérimentation de journées itinérantes avec des unités mobiles.

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  • SÉNÉGAL - Visite de Son Excellence Mme l’Ambassadeur du Luxembourg à Ziguinchor

    Publié le 25 Avril 2019    Par Birane NIANG   FR

    L’Ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg à Dakar, S. E. Madame Nicole Bintner-Bakshian, a effectué mercredi 27 mars 2019 une visite des actions réalisées par le projet « Accès équitable à la formation professionnelle (ACEFOP) » exécuté par LuxDev pour le compte de l’Union européenne (UE) dans la région de Ziguinchor. Le projet ACEFOP s’inscrit dans le programme « Développer l’emploi au Sénégal : renforcement de la compétitivité des entreprises et de l’employabilité dans les zones de départ » en réponse aux objectifs du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE, en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et des personnes déplacées en Afrique.

    Son Excellence Mme l’Ambassadeur s’est entretenue pendant près d’une heure avec le Gouverneur de la région de Ziguinchor au sujet de la coopération sénégalo-luxembourgeoise et des opportunités économiques de la région de Ziguinchor. Ils ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer les relations entre le Luxembourg et la région de Ziguinchor.

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    La mission de Son Excellence Mme l’Ambassadeur a également été l’occasion de visiter une unité de transformation de produits agro-alimentaires, un centre de formation professionnelle (CFP/Ziguinchor), un atelier de maître d’apprentissage en mécanique automobile, trois bénéficiaires du projet d'Accompagnement des jeunes vers l’emploi au Sud du Sénégal (AJESUD)  (volet accès aux financements) et l’incubateur Baziness Lands.

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    Ainsi, ces visites guidées ont permis de mettre en exergue les appuis apportés par le projet aux maîtres d’apprentissage, à la formation des apprentis dans les unités de production et d’apprentissage, à l’insertion des jeunes par le biais des cellules d’appui à l’insertion des centres de formation professionnelle et du dispositif d’incubation des jeunes autoentrepreneurs.

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  • SÉNÉGAL - Les jeunes informés et les maîtres artisans équipés

    Publié le 24 Janvier 2019    Par Marie-Françoise NGOM BOISSY   FR

    Pour cette 3e édition, la caravane Tekki Fii a sillonné les régions de Tambacounda et Kédougou du 14 au 18 janvier 2019 pour sensibiliser les jeunes de ces deux régions, situées à l’extrême est du Sénégal, sur les opportunités de réussite, de formation et d’emplois. Le projet ACEFOP en a profité pour procéder à la remise des équipements aux maîtres artisans de Kédougou.

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    Tambacounda – Stand du Centre de formation professionnelle (CFP) de Tambacounda

    image.pngPour les Tambacoundois, Tekki Fii est connue, il s’agit du deuxième passage de la caravane. Mais pour les jeunes Kédovins c’est une première !

    La région de Kédougou se trouve à plus de 700 km de Dakar. En dépit de la distance et de l’état des routes, l’unité mobile de la caravane Tekki Fii, avec à son bord les centres académiques de l’orientation scolaire et professionnelle et plusieurs partenaires, ont visité et informé les populations de Kédougou, Saraya et Salémata sur les formations, les possibilités d’accès au financement et les structures d’appui à l’insertion et à l’emploi existantes dans la région.

    L’occasion était trop belle ! Le projet ACEFOP a procédé, durant la caravane, à la cérémonie de remise des équipements à 30 maîtres artisans venus de Saraya, Salémata, Dindéfelo et Kédougou.

    Cinq métiers ont été sélectionnés par la Chambre des métiers de Kédougou pour bénéficier des appuis en équipements et en formations du projet : Transformation de produits agro-alimentaires (TPA), plomberie, mécanique automobile, menuiserie métallique et Fabrication d’outillage et de machinerie agricole (FOMA).

    Les maîtres artisans forment chacun au moins six apprentis qui iront vers la certification au terme de 18 mois d’apprentissage pratique et théorique en alternance dans les ateliers et dans les établissements de formation professionnelle.

    Développer la région grâce aux achats locaux

    L’innovation apportée au cours de cet appui c’est que l’essentiel des équipements fournis aux artisans a été fabriqué par les artisans eux-mêmes. Les tenues de travail, quant à elles ont été réalisées par les filières couture/habillement des centres de formation professionnelle. Le projet a privilégié les achats locaux en valorisant le savoir-faire des artisans et des établissements. Cette initiative a été très positivement reçue par les autorités locales et par tous les acteurs des cinq régions.

    Pour certains, il s’agissait d’une première expérience de commande publique qui mène, assurément, vers une plus grande professionnalisation des pratiques et services rendus.

     

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    Tambacounda – Mme Sy, Transformatrice de produits agroalimentaires et son apprentie en tenues de travail réalisées par le CFP de Tamba

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    Kédougou – Stand de Positive Planet International – Information de jeunes porteurs de projets

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    Kédougou – Égreneuse à maïs fabriquée par le Lycée technique industriel et minier de Kédougou (LTIMK)

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    Cérémonie de remise des équipements – Maîtres artisans

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    Cérémonie de remise des équipements – Présidium

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    Remise par le gouverneur de région des équipements de transformation de produits agroalimentaires

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    Chambre des métiers de Kédougou - Dispatching des lots d’équipements

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    Équipements mécanique automobile

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    Équipements transformation de produits agroalimentaires (TPA)

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    Séchoir solaire réalisé localement pour les ateliers de TPA 

  • SÉNÉGAL - Construction de trois centres de formation professionnelle au sud du Sénégal

    Publié le 21 Décembre 2018    Par Marie-Françoise NGOM BOISSY   FR

    Goudiry_Panneau_chantier_ok.jpgGoudiry - Panneau de chantier

    Trois centres de formation professionnelle (CFP) sont en cours de construction dans les régions de Sédhiou et de Tambacounda. Les communes de Goudiry, Sédhiou et Bounkiling ont été identifiées par le ministère en charge de la formation professionnelle et LuxDev pour abriter des infrastructures de dernière génération.

     

    Tableau_des_filieres.png

    Les travaux de construction prendront fin en janvier 2020. Ces infrastructures permettront l’accès des jeunes à la formation par l’augmentation de postes de travail aux normes, le développement d’une offre diversifiée de formation en adéquation avec les besoins du monde du travail.

    Le constat est que la plupart des possibilités de formation formelle, publique et privée, sont situées à Dakar. Alors que seul 20 % de la population réside dans la région de Dakar, 66 % de l'ensemble des jeunes inscrits à des programmes de formation professionnelle et technique (FTP) à l'échelle nationale fréquentent des centres situés à Dakar.

    Toutes les équipes (entrepreneurs et sociétés de contrôle) mobilisées par le projet sont à pied d’œuvre et des missions de contrôle durant ce mois décembre ont été effectuées avec pour seul objectif de réduire les inégalités géographiques dans les opportunités de formation pour le plus grand bénéfice des jeunes de la Casamance et du Sénégal oriental.

    Bounkiling_Mission_de_controle_ok.jpgMission de contrôle

    Goudiry_Gilets_jaunes_ok.jpg

    Goudiry_Realisation_des_beches_ok.jpgRéalisation des bêches

     

     

     

  • SÉNÉGAL - Restitution de l’étude sur les déterminants de la migration « Migrer pas que pour soi, mais aussi pour la communauté »

    Publié le 18 Décembre 2018    Par Marie-Françoise BOISSY   FR

    « Ô vagues, Ô Rome, Vagues de malheurs, Océan de terreur. Vous m’aviez arraché l’âme. Lui et moi, on se la partageait. »

    C’est par ces vers que commence l’hommage rendu par un migrant à son ami disparu dans la Méditerranée. C’est aussi par cet hommage que débute le rapport de la première phase de l’étude sur les déterminants socio-anthropologiques de la migration réalisée par le laboratoire des études et recherches sur le genre, l’environnement, la religion & les migrations (GERM) de l’université Gaston Berger de Saint-Louis pour le compte du projet accès équitable à la formation professionnelle - ACEFOP.

    18_02_15_Visite_parlementaires_UE_1.pngTambacounda – Février 2018 – Rencontre et échanges entre des parlementaires européens et l’association des migrants de retour de Goudiry

    La grande majorité de la littérature scientifique et du développement relative aux migrations au Sénégal part du postulat que les raisons économiques, dont la recherche d’un emploi, constituent la principale raison de migrations internationales. Ainsi, dans le rapport du recensement général de 2013, la recherche de travail est considérée comme le motif principal de la migration à 73,4 %, bien loin devant les études (12,2 %) ou des raisons familiales (6,9 %).

    Lancée en janvier 2018 sous la direction du Pr Aly Tandian, sur un échantillon de 882 personnes des trois régions de Kolda, Tambacounda et Kédougou, ce premier passage de l’étude révèle, en marge des raisons économiques connues, toute la dimension socio-anthropologique du phénomène migratoire.

    La migration est un phénomène social et de ce fait, le profilage du migrant potentiel nécessite également de prendre en compte d’autres composantes. La pression familiale et la quête de prestige social pour soi et pour sa famille sont souvent évoquées comme des raisons valables pour migrer selon les groupes cibles (essentiellement les jeunes hommes peu ou pas éduqués de 20 à 35 ans).

    18_02_15_Visite_parlementaires_UE_2.JPGTambacounda – Février 2018 – Rencontre et échanges entre des parlementaires européens et l’association des migrants de retour de Goudiry

    Les résultats de l’étude ont été partagés au sein du projet ACEFOP avec les partenaires de la mise en œuvre et dans les locaux de la délégation de l’Union européenne à Dakar le 08 novembre dernier, en présence de toutes les agences en charge de l’exécution du Fonds fiduciaire de lutte contre les causes profondes l’émigration irrégulière au Sénégal.

    Dans une perspective opérationnelle et stratégique, mais aussi de suivi-monitoring, les résultats de l’étude permettront au projet ACEFOP de mieux appréhender le profil-type du migrant pour une prise en charge adéquate des migrants de retour et des jeunes accompagnés par le projet dans leur désir de formation professionnelle et d’insertion vers un emploi durable.

  • Développer l’emploi au Sénégal Le Parlement européen visite la formation professionnelle à Tambacounda

    Publié le 28 Février 2018    Par Modou DIOME / Marie-Françoise NGOM BOISSY   FR

    C’est une forte délégation de parlementaires européens, en visite au Sénégal dans le cadre du Fonds d’urgence de lutte contre les migrations irrégulières, qui a sillonné la région de Tambacounda, les 14 et 15 février 2018, à la découverte du terrain et des acteurs de la mise en œuvre du programme Développer l’emploi au Sénégal (DES) dont LuxDev exécute le volet formation et insertion professionnelles.


    Arrivée de la délégation à l’aéroport de Tambacounda


    Visite de courtoisie au Gouverneur de la région

    Composée d’une dizaine de membres du Parlement européen, de M. Joaquin Gonzalez-Ducay, Ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, des représentants du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat (MFPAA), du Bureau de mise à niveau (BMN) et de LuxDev, la délégation a tour à tour, visité une exploitation agricole, échangé avec des migrants de retour en cours de réinsertions sociale et professionnelle, rencontré les apprenants du centre de formation professionnelle de Tambacounda et dégusté les jus locaux en visitant l’unité de transformation agroalimentaire de Mme Ndongo.

    Grande entreprise ou petite unité de production, la formation professionnelle s’impose

    Global Business (GB) se situe à 70 km de Tambacounda. Créée par le promoteur sénégalais Djibril Mar DIOP, cette entreprise d’agrobusiness de 1 500 hectares ambitionne d’offrir à la jeunesse des alternatives à la migration avec une prévision de création de près de 5 000 emplois d’ici 2025. Par l’intermédiaire du programme DES, elle a signé des conventions avec le Centre de formation professionnelle (CFP) de Tambacounda et l’ONG ADG (partenaire opérationnel de LuxDev) pour l’accueil de stagiaires du CFP et des promesses d’engagement en emploi salarié de migrants de retour. En raison de son dynamisme, GB pourrait également bénéficier des services de mise à niveau pour l’amélioration de sa compétitivité mis en œuvre par l’AFD à travers le BMN.


    Arrivée de la délégation sur le site d’exploitation de Global Business en présence du promoteur Djibril Mar Diop

    Équipes de Global Business

    La délégation sur le site de Global Business

    Quant à Mme Aminata Ndongo, artisane de son état, le manque d’espace et la taille réduite de son entreprise ne l’ont pas empêché d’intégrer le programme d’apprentissage rénové initié par le MFPAA et mis en œuvre par LuxDev dans la région de Tamba. Installée chez elle, elle accueille en formation pratique, 18 mois durant, 10 jeunes apprentis dans son unité de transformation agroalimentaire de produits locaux.

    Séance de dégustation de jus locaux chez Mme Ndongo

    Jeunes ou migrants de retour, la formation professionnelle voie royale vers l’insertion

    Le CFP de Tambacounda a par la suite reçu la délégation et présenté l’établissement et tous ses atouts aux visiteurs. Fort de 400 élèves répartis dans quatre filières (restauration/hôtellerie, couture/habillement, coiffure, agri-élevage), le CFP a doublé ses effectifs et renforce la qualité de ses apprentissages avec l’appui du programme.

    Rencontre avec les apprenants, les formateurs et la directrice du CFP de Tambacounda

    Repas au village artisanal de Tambacounda. Au menu, le riz au poisson national.

    Les locaux du CFP ont aussi abrité la rencontre entre les délégués du Groupement d’intérêt économique (GIE) « Dental Sukaabe Bunndu » venu de Goudiry. Ce GIE a la particularité d’être constitué par près de 350 migrants de retour identifiés, répertoriés et accompagnés (sur le plan psychosocial et vers l’insertion professionnelle) par le programme DES. La séance d’échanges avec la délégation a permis aux migrants d’exposer leur projet de réinsertion socioprofessionnelle, après un bref récit de leur parcours migratoire. Ils sont aussi revenus sur la forme de l’accompagnement offert par le programme, notamment le soutien psychosocial, l’accompagnement vers la réinsertion sociale et économique à travers l’élaboration et la soumission de projets individuels et collectifs aux structures en charge de la promotion de l’emploi des jeunes.

    Échanges avec le GIE des migrants de Goudiry

    Au terme des visites, le chef de délégation et l’ambassadeur de l’UE ont exprimé leur satisfaction concernant la stratégie de mise en œuvre et les résultats déjà engendrés par le projet. Ils considèrent que des budgets plus importants pourraient être dégagés pour soutenir et encourager un tel dynamisme et une telle démarche, en particulier à travers un renforcement de la communication ciblant les migrants actuellement en situation irrégulière.
     

  • Sénégal – Accès équitable à la Formation professionnelle (ACEFOP)

    Publié le 22 Mai 2017    Par Marie-Françoise NGOM BOISSY   FR

    Le Projet « Développer l’emploi au Sénégal : Accès équitable à la formation professionnelle – ACEFOP » mis en œuvre par LuxDev sur financement du Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne, a fait l’objet d’un atelier de lancement opérationnel de ses activités à Kolda du 16 au 18 mai 2017, avec la participation des équipes ACEFOP et de tous les points focaux du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat (MFPAA).

    Le projet ACEFOP a démarré le 1er septembre 2016 pour une durée de 4 ans. L’unité de gestion du Projet est basée à Dakar et sa zone d’intervention couvre les régions Sud et Sud-est du Sénégal : Kédougou, Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor.

    Le pilotage du projet ACEFOP implique à la fois :

    • Le bureau de coordination basé à Dakar en étroite collaboration avec le MFPAA ;
    • Les antennes régionales logées au sein des inspections d’académies de Ziguinchor (pour la zone Sud) et de Tambacounda (pour la zone Sud-Est). Pour chaque antenne, un Inspecteur de Spécialité est désigné comme point focal régional totalement impliqué dans la mise en œuvre du projet.

    La phase de démarrage s’étant achevée en février 2017, le projet ACEFOP est entré dans sa phase opérationnelle depuis début mars. L’atelier de Kolda a permis de mobiliser les équipes du projet et celles de la partie sénégalaise autour d’un objectif collectif partagé.

    Accueilli par le Secrétaire général de l’Inspection d’académie de Kolda, l’équipe élargie du Projet a revisité, trois jours durant, les axes stratégiques, les enjeux, et les leviers à mobiliser pour l’atteinte des résultats escomptés. Les mécanismes de collaboration, les rôles des différentes parties prenantes dans les processus de mise en œuvre, de monitoring et de capitalisation ont aussi fait l’objet de discussions, pour un portage collectif harmonieux.